samedi 29 août 2009

En vrac

• Je n’ai aucune disposition pour la photographie. Cela tient peut-être à ma façon de dessiner qui, bien que relativement réaliste, est tout à fait à l’opposé de la photo. Ce qui m’intéresse, c’est la forme des choses, et non leur aspect. Je cherche par le dessin à représenter la réalité, pas à la reproduire.

• En BD, je suis un lecteur extrêmement sélectif. En fait, 95% des bandes dessinées publiées me paraissent totalement sans intérêt. C’est comme ça. N’y voyez là ni mépris, ni snobisme. Je ne suis pas de ceux qui se sentent plus intelligents en étant des critiques impitoyables. Étant moi-même auteur de BD, je sais parfaitement ce qu’il faut de travail, de savoir-faire et de créativité pour produire une seule page, aussi quelconque soit-elle.

• Un vétéran dessinateur de comics déclarait ne jamais utiliser Internet pour sa documentation visuelle parce que, selon lui, la qualité et la résolution des images qu’on y trouve étaient insuffisantes. Je crois qu’il confond l’œuvre et le document. Les photos servant de référence sont de la matière brute, de l’information, sans plus. Ce que les lecteurs verront en bout de ligne, c’est son dessin, pas la photo. Bien sûr, une image à 72 dpi ne vaut pas les magnifiques photos pleine page dans National Geographic, mais peu importe. Si la qualité des images trouvées laisse à désirer, c’est à lui d’en faire quelque chose. C’est lui l’artiste. Refuser Internet pour sa documentation, c’est se priver d’une source d’information quasi inépuisable. À moins d’avoir sur ses rayons un million de livres et de magazines. Et encore.

dimanche 23 août 2009

Mauvais quart d'heure


Une étape de franchie : les crayonnés du chapitre VI sont terminés. Vingt-deux pages pour le chapitre, quatre-vingt-onze depuis le début.

Congédié de l’Hôtel Occidental, Karl quitte l’établissement vers de nouvelles aventures. Mais le Portier en chef n’entend pas le laisser s’en tirer à si bon compte et semble décidé à lui faire passer un mauvais quart d’heure avant de le laisser partir. Il l’intercepte dans le hall et l’emmène manu militari dans sa loge, tout à côté de la réception. Comme il y a du monde autour, Karl se croit en sécurité. Mais l’est-il vraiment ?



J’aime bien cette séquence, particulièrement l’effet dramatique de la dernière case. Aucune parole, simplement l’effet sonore du rideau sur la tringle. Il est rare que j’utilise des cases muettes, mais ici, ça fonctionne très bien, surtout en bas de page. La menace est tangible. De plus, c’est la première fois qu’on voit sourire le Portier et son sourire n’a rien de rassurant ...



dimanche 9 août 2009

Erratum

J’ai remarqué une incohérence dans le dessin de l’uniforme du Portier. Dans certaines cases, il y a sept galons sur le devant de sa tunique, alors que dans certaines autres, il n’y en a que six. Comme il s’agit de la même scène, on ne peut supposer qu’il ait changé de tunique.

Et puis, DE LA MARDE ! Je le laisse comme ça.