vendredi 20 septembre 2013

Lien intéressant

  1. Regardé avec beaucoup d'intérêt. J'aurais aimé avoir ce document quand j'ai fait l'album. Je constate tout de même que ça correspond pas mal à la vision que j'en avais alors.

    You can watch our film about Franz Kafka's book 'Amerika', alongside others in the series, on the Photography & Literature season page:http://www.source.ie/feature/literature.html
     

vendredi 12 avril 2013

Prague et New York

On sait que le roman, tout comme son adaptation en BD, s'ouvre sur l'image  de la statue de la Liberté, brandissant, au lieu du flambeau, une gigantesque épée. On peut y trouver toutes sortes de significations symboliques. Or, je l'ai su récemment, les armoiries de Prague, ville natale de Kafka, montrent justement un bras armé d'une épée.
Curieusement, dans un de ses écrits, «Les Armes de la Ville», il parle plutôt d'un énorme poing, prêt à s'abattre  sur la ville. Sans épée
Prague est un endroit fascinant. Il faut que j'y aille un de ces jours.

dimanche 7 avril 2013

Kafka vu par Kafka

Quelques dessins de Franz Kafka lui-même. Peut-être pas de quoi en faire un roman graphique, mais drôlement intéressant quand même. Il y en d'autres ici : http://fabienrothey.hautetfort.com/archive/2012/11/15/les-dessins-de-kafka.html

jeudi 7 février 2013

Kafka et moi





Le roman «L’Amérique» de Kafka est génial. S’il en avait été autrement, je n’aurais jamais songé à l’adapter. Mais c’est en même temps une œuvre inachevée, imparfaite, parfois décousue, déroutante. C’est ce qui rendait pour moi les choses particulièrement intéressantes, le défi étant d’en tirer, tout en respectant les intentions de l’auteur, un récit, un scénario et une BD qui se tiennent. Il a fallu pour cela élaguer (sans quoi je me serais retrouvé avec un album de mille pages), simplifier, condenser, résumer, sans que cela ne se sente trop, mais aussi reconstruire, enchaîner et faire quelques ajouts pour remplir les trous, notamment à l’avant-dernier chapitre, où certains passages sont de pures fabrications.


Il y a de l’humour dans Kafka, beaucoup d’humour. Encore faut-il savoir le détecter. Tout est dans le point de vue, dans la façon dont on l’aborde. Cet humour particulier, où entrent absurde, pessimisme et auto-flagellation est souvent qualifié d’humour juif. On peut penser à Woody Allen, à Mordecai Richler, à Art Spiegelman et à plusieurs autres. Toutefois, il n’est pas nécessaire d’être juif pour l’apprécier, ni même pour le pratiquer.